KUPKA – AUTOUR D’UN POINT - 1920/1930

J’étais venue passer quelques jours dans cet endroit étrangement calme. J’avais loué une maison sur la plage, à quelques mètres de la mer. De la fenêtre de ma chambre, la vue était grandiose : un paysage paradisiaque, presque irréel. J’étais loin d’imaginer qu’il restait encore sur terre un endroit si magique. Il faut dire que la ville, le bruit et la foule faisaient partie de mon quotidien et m’avaient fortement fatiguée ces derniers temps. Prise d’une grande lassitude, je m’allongeai sur une chaise longue. Le soleil chauffait mon visage et une petite brise de mer faisait voler mes cheveux.

Bercée par le bruit des vagues, je m’endormis. Soudainement, je fus réveillée par un bruit étrange. Tirée de mes rêves, je tentai d’ouvrir mes paupières lourdes et, les yeux mi-clos, je fus prise de panique lorsque j’aperçus, à quelques mètres de moi, une mer totalement déchaînée. Le vent balayait les palmiers, les vagues dévoraient le sable et au loin, un tourbillon était en train de se former, qui allait certainement d’une minute à l’autre tout emporter sur son passage …

Jeanne GODEAU

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