Je rentrais du théâtre.
Il était déjà fort tard, mais l’air était doux. J’en profitai pour me promener le long des quais en repensant à ton petit carré blond, que je ne tarderais pas à retrouver.
Une querelle de matous me tira de ma rêverie et je jetai un caillou dans l’eau.
Je restai un instant fasciné à contempler les cercles qui se formaient à la surface de l’eau où se reflétait une lune indistincte et qui venaient se briser contre le quai. En dessous des ponts, j’oubliais presque le temps.
J’étais heureux.
Adeline de Wilde
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