Otto dix - Portait de la journaliste Sylvia von Harden - 1926

Je suis la fumée qui remplit tes poumons, et je me demandais : ne ferais-tu pas mieux fait de boire de l’eau ? Je suis pour toi une dépendance. Tu crois que manger des pommes sera le remède, seulement tu ne sais pas à quel point je te ronge à l’intérieur. Je détiens le pouvoir de mener tes doigts carrés à cette cigarette posée sur la table. Tu sais que c’est peine perdue, tu peux pousser des gémissements, rien n’y changera. Tu es à moi. Tu regardes le ciel et les larmes roulent sur tes joues.

Stéphanie Ernoux

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