Matisse – Polynésie, la mer – 1946

Je croyais rêver, une sorte d’illumination
Tu étais là, à te balancer au milieu des poissons
Une algue marine déambulait à tes côtés
Faisant la maligne, essayant de te détrôner
Tout allait très vite car en un scintillement
Comme dans une sorte d’émerveillement
Je t’ai vue te transformer avec cette élégance
Propre à ces animaux qui peuplent les fonds marins
Personne d’autre n’a eu cette chance
Il n’y avait que moi, ça c’est certain
Entre un songe et la réalité,
Comment distinguer le mensonge de la vérité ?

Nora Nélis

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