Robert Delaunay - Manège de Cochons - 1922

1er mai 1900, dans l’île perdue à 12H00

Premier jour, j’arrive dans ce lieu mystérieux avec un hélicoptère et je m’y pose.
J’ai peur et je suis seule. Aucun être vivant. Mais je ne dois plus avoir peur, je dois m’aventurer car j’ai faim, très faim. Je marche dans une allée avec des buissons multicolores. Je trouve cela bizarre. Je touche donc ces buissons. Ils ont une texture gluante. Je me dis que cela doit être normal dans l’île. A la fin de mon parcours, un lac rouge apparaît à mes yeux. Je goûte donc, et je savoure. C’est drôlement bon ! Est-ce de la grenadine ? Peut-être que oui, je n’ai pas cherché à comprendre car maintenant je dois me coucher.

Deuxième jour, j’ai une seule préoccupation qui est celle de manger. Je n’ai pas mangé depuis deux jours. Je vais donc continuer mon aventure. Je marche en regardant autour de moi. A ce moment, j’ai une vue magnifique sur le ciel bleu avec un arc-en-ciel. Que c’est beau ! J’admire encore et encore, en reculant pour mieux voir tout le ciel. Quand, tout à coup, je tombe dans un trou immense. Je m’y engouffre, j’ai l’impression de perdre pied. De plus, le vent souffle. Mon chapeau préféré s’envole. Des larmes coulent sur mes joues et là, c’est la première fois que je pleure…
C’est fini, je n’aurai plus de vie à présent ! Puis doucement, un cheval arrive me libérer et me rapporte mon chapeau. Je crois rêver. Je me réveille, ma vie n’est pas fichue.

Jessie LAMBERT

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