Max Ernst – Le jardin de la France – 1962

Après un long exil en Amérique du Sud, je me suis rapatrié dans ce merveilleux pays de mon enfance qu’est la France, dans une petite maison en bord de Loire. J’ai retrouvé ce calme tranquille, les paysages sensationnels et agréables qui bordaient cette paisible rivière. Les matins d’été, je m’installais à la bordure de ce cours d’eau, je humais les plantes parfumées, j’écoutais le chant des oiseaux et le vent frémir sur les longues herbes, je regardais les pêcheurs qui parvenaient quelques fois à sortir un beau poisson. Mais je repensais sans cesse à cette fille avec qui j’avais passé ma jeunesse, je pensais à sa longue chevelure brune, aux courbes de son corps, aux traits de son visage, à son parfum de rose… Cette fille que j’aimais tellement !

Victor Fernémont.

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