Kupka – Compliment – 1912

Mon chéri,
Je t’écris car je ne veux plus continuer. Tu es un flatteur, tu aimes faire plaisir, tu me l’as dit. Mais cette phrase est un leurre et toi, un menteur. Je vois les regards de tes collègues lorsqu’elles me voient. Tu es un séducteur né, voilà la vérité. Tout le temps. Quand tu es dans la cuisine et que tu utilises le mixeur, quand tu accroches ta veste au portemanteau ou bien lorsque tu as le soleil dans ton dos…. En fait, tu es un soleil. Mais je me suis approchée trop près de tes couleurs vives qui maintenant ternissent ma vie.
Pardonne-moi, mais je dois me protéger.

Fanny Posset.

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